Du poids des obligations à la légèreté des choix : transformer ses "il faut" en "je choisis"
Combien de fois par jour vous surprenez-vous à dire ou penser "il faut que", "je dois" ou "je devrais" ?
Ces petits mots, qui semblent anodins, sont en réalité de puissants voleurs d'énergie qui s'infiltrent dans notre quotidien, créant pression et culpabilité.
Nous allons voir ici d’où viennent-ils, leur impact et comment les transformer !
Nos "il faut" : un héritage qui pèse lourd
Ces expressions ne sont pas apparues par hasard dans notre vocabulaire. Elles sont le fruit d'une construction progressive, façonnée par notre éducation, notre environnement proche et la société dans laquelle on évolue. Depuis l'enfance, nous avons entendu des "tu devrais", "il faut que" qui, à force de répétition, sont devenus notre propre voix intérieure.
Cette voix est renforcée par les images de perfection qui nous entourent : corps parfaits, maisons impeccables, parents qui semblent tout gérer sans effort. Cette pression sociale invisible vient nourrir nos "il faut" et nos "je dois", créant des standards impossibles à atteindre.
L'impact invisible mais profond sur notre quotidien
La puissance de ces mots va bien au-delà de leur apparente simplicité. Ils créent un cercle vicieux :
👉 Au moment d'une pause, le "je devrais travailler" s'immisce.
👉 Pendant le travail, c'est le "je devrais être plus présent pour mes enfants" qui surgit.
👉 Avec les enfants, c'est le "il faut que je fasse à manger" qui perturbe l'instant présent.
Cette succession d'obligations crée non seulement une culpabilité permanente mais aussi un épuisement profond. Notre corps et notre esprit s'épuisent à courir après des standards impossibles, nous laissant souvent avec l'impression de vivre la vie de quelqu'un d'autre.
Le pouvoir transformateur du "je choisis"
La bonne nouvelle ?
👉 Nous pouvons transformer ces "il faut" en "je choisis". Ce n'est pas un simple changement de vocabulaire, c'est une véritable reprise de pouvoir sur notre vie.
Par exemple, remplacer "je dois étendre le linge" par "je choisis d'étendre le linge maintenant" crée un changement de perception qui peut même se ressentir physiquement.
Chez moi, je sens le poids du “je dois” sur moi, mes épaules qui s’abaissent, demandant d’aller chercher du courage et de l’énergie.
Avec le “je choisis” : les épaules se redressent, le poids s'allège.
Cette simple transformation permet de passer de la contrainte à la décision consciente.
Un changement profond qui demande du temps
Cette transformation ne se fait pas du jour au lendemain.
C'est comme un muscle qu'on entraîne progressivement. Il y aura des jours plus faciles que d'autres, des moments de rechute, particulièrement dans les périodes de stress, de fatigue, de surcharge.
L'important n'est pas d'être parfait, mais de cultiver la conscience de ces automatismes et d'accueillir chaque progrès avec bienveillance.
Selon moi, la clé réside dans la connaissance de soi : plus nous connaissons nos véritables besoins, nos limites et nos valeurs, plus il devient naturel de transformer nos "il faut" en choix conscients et alignés.
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Dans l'épisode n°10 “Du poids des obligations à la légèreté des choix” du podcast "La vie c'est maintenant !", je partage des exemples concrets, des techniques précises et des exercices pratiques pour vous accompagner dans cette transformation.
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Pour nous : Vérifier qu'une alliance positive peut s'installer, car la relation de confiance est la base essentiel de tout accompagnement.
Si je ne sens pas l'alliance ou que je ne suis pas la mieux placé pour t'accompagner, je ne manquerais pas de t'orienter vers un.e collégue.
Au plaisir
✨ Marion
Je suis coach et facilitatrice.
J'accompagne celles et ceux qui n'ont plus de place pour eux dans leur quotidien à trouver l'équilibre entre responsabilités et désirs personnels, pour une vie plus fluide qui laisse la place au plaisir et aux projets personnels.
Cet article conclut la première saison du podcast "La vie c'est maintenant !".
Rendez-vous très bientôt pour de nouveaux contenus inspirants !